C'était un Dimanche matin, un Dimanche de congé et Anne le passait en famille ! Elle se lève, se prépare un café et se met devant l'ordinateur à la recherche de nouvelles qui puissent la rassurer, du genre : «il y a tout qui tourne comme il faut dans la planète bleue» !
La journée se déroule comme prévu, sans rien de spéciale à signaler, comme elle l'aurait bien aimait il n'y a pas longtemps… mais maintenant, maintenant ce n'était pas assez, pas depuis tout ce qu'elle venait de lire ! Dire que pendant si longtemps elle s'était forgé une image qu'était loin, bien loin de la réalité !
Tout d'un coup tout s'écroule… submergée par quelques images du passé elle avait de la peine à reprendre son souffle ! Comme qu'une secousse, un rappel sans pitié de tout ce qu'elle avait voulu laisser derrière elle !
Les préjugés qu'elle avait dû subir juste parce que sur son blog elle se déclarait aide-soignante ! Exactement la même réaction de ceux qui l'ont regardé de travers quand elle leur avait annoncé quitter la belle boutique (sensée habiller les si beaux et si riches hommes d'affaires de G----- !) pour exercer le métier d'aide-soignante !! Comment ose-t-elle faire un tel choix ?! Tout simplement parce qu'elle n'était pas heureuse ! Elle en avait marre et qu'en plus elle avait le choix ! Son choix, celui par lequel dorénavant elle serait jugée sans appel ni pitié !
Il n'y a pas longtemps elle avait entendu une émigrée comme elle, originaire d'un autre continent, dire que par ce fait elle était devenue étrangère dans son propre pays ! C'est bien vrai… on est étrangers ici et on devient des étrangers dans nos pays d'origine ! Et pourtant, c'est bien connu l'importance de ces émigrés pour l'économie de leurs pays… mais il ne s'agit que des pauvres gens, pour la plupart sans culture, et surtout sans « certitudes absolues » du genre de celles qui rendent les autres – les intelligents - des gens bien !!!
Soudainement l'image de ce pays lointain, petit mais grand et prétentieux dans ses propos, à peine supporté par ses confrères européens, lui revient ! Car à chaque fois c'est de là aussi qu'arrivent les coups les plus durs, ceux qui la laissent par terre effondrée, épuisée et blessée dans son âme ! Et pourtant tout ce qu'elle voulait c'était parler… oui, juste parler, dans sa langue maternelle avec des gens qu'elle avait jugé comme elle… sensibles, ouverts d'esprit et quelque peu différents de la « normalité » ! Le petit détail qui faisait toute la différence !! Et pourtant encore une fois le message était clair : « Comment ose-t-elle ?! »
Não sejas assim, rapariga! Em francês isto fica muito esquisito :O)
RépondreSupprimerPeut-être... mais en ce moment je n'ai pas envie de parler ta langue!
RépondreSupprimerAu revoir, Lôrá!
RépondreSupprimerAu revoir Son!
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